Ordre et désordre (3/4) : "Ange ou corbeau ? De la surveillance civile"

Mercredi 12 septembre à 17h, sur France Culture, un documentaire de Elsa Nedjma BOUAKRA, étudiante en Master Journalisme 2012, formation continue, et Christine ROBERT.

Dénoncer », « signaler », « alerter », « rapporter », qu’importe le verbe et ses variations, est tout autant suspect celui qui dénonce que celui qui l’est. D’ailleurs on affuble de bien des sobriquets celui qui « parle trop » : bavette, cafard, donneur, mouche, cafteur, mouton, taupe, baveux, tonton, cousin, balance. 
Pour autant, le Code pénal prévoit que toute personne qui assiste à un délit peut interpeller l'auteur et l'amener aux forces de l'ordre. La non-assistance à personne en péril est également punie par la loi. Quelle est donc  la juste frontière entre la délation et l'acte civique? 
Des sources occasionnelles, aux « voisins vigilants », des citoyens-relais, aux discrets auxiliaires de police, des agents de renseignement bénévoles de la gendarmerie jusqu’aux indicateurs officiellement rémunérés, la gamme des services rendus pour lutter contre l’insécurité s’étend sur un large panel. 
Les citoyens sont ils devenus la cheville ouvrière de la surveillance civile ou simplement des citoyens « actifs » et « avisés ». Nos micros restent ouverts ...